DÉCÈS
Nous recommandons à votre prière :
- Monsieur José DENGIS de Radelange et
- Madame Virginie BRAUN de Tintange
PROCHAIN N° DU BULLETIN PAROISSIAL « L’ÉCHOTIER »
Le prochain N° parviendra aux abonnés fin janvier; toutes les annonces et intentions de messe susceptibles d’y figurer doivent parvenir au secrétariat paroissial pour le 1er janvier.
ADORATION
Tous les jeudis de 20 à 21h, le saint Sacrement sera exposé à l’église de Fauvillers pour un temps d’adoration ouvert à tous.
PROCHAINES CATÉCHÈSES COMMUNAUTAIRES
Dimanche 9 janvier à Martelange : 09h30, catéchèse communautaire - 11h00, Messe des familles.
ORDINATION DIACONALE DE BORIS
Monseigneur Pierre Warin, évêque du diocèse de Namur-Luxembourg a accepté à l’ordination diaconale le séminariste en stage dans notre Secteur de Haute-Sûre, Boris Fidegnon Houengnissou. L’ordination diaconale, ultime étape avant l’ordination sacerdotale, sera présidée par notre évêque le dimanche 23 janvier à 15 heures à l’église de Martelange. Vous y êtes toutes et tous cordialement invités. Le verre de l’amitié et une collation seront servis à la halle des Frênes à Warnach après la célébration.
Ci-dessous, Boris nous partage quel a été son parcours vocationnel depuis le Bénin, son pays d’origine, jusqu’aux collines de la Haute-Sûre :
« Une vocation au sacerdoce relève d’un mystère divin qui, à plusieurs égards, échappe aux simples considérations et calculs humains. Pourquoi Dieu appelle-t-il telle personne plutôt que telle autre ? Cela demeure un mystère. Suivez avec moi quelques grandes lignes de l’histoire de mon parcours vocationnel pour vous en convaincre. En m’imposant un bilan, à commencer par mon origine, je peux dire que Dieu « n’appelle pas ceux qui en sont dignes mais ceux qui lui plaisent ».
De la pâture des béliers, Dieu m’a appelé, car j’avais du prix à ses yeux
Je suis béninois d’origine, l’aîné d’une fratrie de 7 enfants. Né un 30 décembre 1976. J’étais ce turbulent garçon qui donnait de la peine aux parents. Et comme le voulait la tradition de mon pays d’origine, il fallait me déplacer du cercle immédiat familial. C’est-à-dire me trouver un autre point de chute. Ce point de chute sera l’internat des pères salésiens de Don Bosco qui était à plus de 700 km de chez mes parents. Je passais en 6ème primaire. J’étais très heureux de quitter pour la 1ère fois le cercle familial et de voyager vers l’inconnu.
Kandi, le berceau de ma foi chrétienne et de ma vocation
L’internat des pères a fortement contribué à l’histoire de ma vocation. La plupart des internes pratiquaient l’Islam. Cet état de chose n’empêchait pas le vivre ensemble. Chacun était libre de suivre sa religion. La vie consacrée à la prière et au travail a forgé en moi une alacrité d’esprit pour mieux découvrir Dieu dont le signe était en permanence agité dans ma vie. C’était pour moi une occasion de vivre en communauté de partage et de prière. L’assiduité à la prière, le service d’acolytat et la discipline au travail m’avaient façonné autrement. J’étais attiré par la vie des salésiens que j’approchais au quotidien. Les pères salésiens aimaient bien que je les accompagne en pastorale dans les différents villages alentour. Un jour, poussé par la curiosité, j’ai demandé à l’un des pères salésiens pourquoi a-t-il laissé sa femme et ses enfants en Espagne pour venir tout seul au Bénin ? Il me regarda avec un sourire plein de tendresse et d’amour. Il me dit ceci : « Je n’ai ni femme, ni enfants ». Et il ajouta, « si je possédais tout ce que tu demandes, je ne saurais pas me rendre disponible nuit et jour pour le service des pauvres et les plus vulnérables ». Depuis lors, le désir de devenir prêtre n’a cessé de m’habiter. Longtemps, j’ai gardé le silence. Mais en même temps je me réservais intérieurement pour cet état de vie. Ce n’est qu’en secondaire que j’ai pu m’ouvrir pour la 1ère fois à un prêtre après la messe de clôture de la 2ème de visite du pape Jean Paul II au Bénin, où j’étais parmi les acolytes, qui me proposa d’entrer dans le groupe des aspirants et de raconter mon désir aux prêtres de ma paroisse une fois de retour. Rapidement après ma 1ère communion, je fus choisi comme catéchiste tout en poursuivant mes cours de caté en vue du sacrement de la confirmation.
Ce qui m’attirait le plus chez les pères, c’était leur disponibilité à aider leurs frères en humanité à sortir du couloir de la misère, en se faisant particulièrement proches de tous ceux qui ont besoin de réconfort et d’une main secourable. Le « pouvoir » dont Dieu investit le prêtre pour conduire les hommes sur les chemins du salut en leur montrant que sur cette terre, ils ne devront pas vivre comme si le ciel n’existait pas. Enfin, le célibat du prêtre qui rejoignait en moi l’aspiration la plus profonde de vivre célibataire toute ma vie.
Du Bénin, en passant par la France, me voici aujourd’hui appelé à devenir diacre en vue du sacerdoce dans l’Eglise de Belgique. Saint François de Salles écrit ceci : « Fleuris là où tu es planté ». Le chemin a été long, très long et n’est pas sans difficulté. Mais Dieu sait écrire l’histoire de chacun sur des lignes courbes. Je ne peux que Lui rendre grâce. Lui qui a su guider mes pas et rendu possible la réponse à son appel ».
Boris.
MERCI POUR NOËL
La fête du Baptême du Seigneur qui tombe cette année le dimanche 9 janvier, clôture le cycle liturgique des fêtes de Noël. Merci à ceux et celles qui ont donné de leur temps et de leur talent pour rendre cette période de Noël encore plus belle, chaleureuse, fraternelle et religieuse, malgré la pandémie qui a encore assombri le paysage mais n’a pas éteint l’espérance et la solidarité : chorales, lecteurs, fleuristes, bénévoles pour les montages de crèches et de sapins, catéchistes et bénévoles de l’Antenne-Solidarité.
SEMAINE DE PRIÈRE POUR L’UNITÉ DES CHRÉTIENS, en communion avec les chrétiens du Liban
Du 18 au 25 janvier, l’Unité des Chrétiens sera au cœur de notre prière lors des célébrations eucharistiques des 22 et 23 janvier. Cette année, le diocèse de Namur a choisi de s’unir par la prière aux chrétiens du Liban, qui traversent, comme tous leurs compatriotes, une période à nouveau très difficile au niveau économique et social. La grande diversité des communautés chrétiennes du Liban (maronites, melchites, orthodoxes, catholiques de rite latin et protestants), vivant entre elles et avec les autres communautés religieuses majoritairement musulmanes dans une grande fraternité, faisait autrefois de ce pays un modèle de cohabitation harmonieuse pour tout l’0rient et pour les relations Orient/Occident. Malheureusement, les conflits engendrés par des intérêts extérieurs au pays ainsi que l’incurie et la corruption de la classe politique ont conduit le pays à la ruine.
Très souvent, lors de sa visite dans notre Secteur, sœur Jocelyne, religieuse de Jabboulé, nous disait que plus encore que l’aide financière que nous apportons à Jabboulé, notre communion fraternelle et notre prière permettaient aux sœurs de survivre et de poursuivre leur engagement vis-à-vis des plus pauvres de la population, envers et contre tout.
Que ce soit pour nous l’occasion de poursuivre notre partenariat avec ces chrétiens d’Orient, de plus en plus minoritaires et menacés dans leur survie, sur la terre qui a vu naître le christianisme.
HALTE AU PUITS « Légendes régionales et racines religieuses » par Franz Clément
Franz Clément, auteur du livre "Légendes de la Forêt d'Anlier", paru en novembre dernier aux éditions Memory, donnera le vendredi 28 janvier prochain, à 20 heures à la halle des Frênes à Warnach, une conférence intitulée "Légendes régionales et racines religieuses".
Le conférencier montrera comment les légendes de notre région ont puisé certaines de leurs racines dans la religion catholique mais aussi comment elles ont eu recours à l'utilisation d'autres croyances et de superstitions. Franz Clément tentera également d'illustrer comment certains récits légendaires mettent en exergue des aspects religieux liés aux croyances populaires.
Cordiale invitation à tous. Entrée gratuite. Bar et petite restauration.
ABONNEMENT À L’ÉCHOTIER 2022 (Bulletin d’information des paroisses de la Haute-Sûre)
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- 10 numéros par an : zone postale 66.. : 25 € (Soutien : 30 €, honneur : au moins 35 €).
- Belgique, hors zone 66.. : 30 €. Etranger : 50 €. Pour les habitants de la Rombach, l’abonnement est de 25 €, mais devra être demandé directement à André Mathieu (route de Bigonville, 36 à L 8832 Rombach-Martelange) ; les mêmes dispositions peuvent être prises pour les abonnés extérieurs qui fréquentent habituellement la messe dominicale de Martelange, dans ce cas le journal peut leur être remis à l’église et ils bénéficieront du tarif normal de 25 €.
Comment faire ? C’est simple : il suffit de verser le montant exact de l’abonnement au compte N° BE75-0011-3292-6351 des œuvres paroissiales, 6637 Honville (rappel pour la Rombach : s’adresser directement à André Mathieu).
Remarque importante : indiquer clairement Nom, Prénom, adresse complète avec N° de maison et la mention « Echotier ».
AIDE AUX RELIGIEUSES DE JABBOULE (LIBAN)
Tous dons et parrainages seront les bienvenus. L'argent peut être versé :
- si une attestation fiscale est souhaitée (minimum 50 €) :
BE33-0015-1766-6646 de Solidarité Orient / Enfants du Liban - rue Marie de Bourgogne, 8 à 1050 Bruxelles avec mention « Jabboulé »
- si l’attestation n’est pas nécessaire : BE75-0011-3292-6351 de « Œuvres paroissiales » à Honville avec mention « Jabboulé ».
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