Sabine de COUNE (d’Assenois)
Réputée pour ses nombreuses illustrations chrétiennes de livres pour enfants, des « signets de Carême » ou encore pour de nombreuses fresques réalisées dans des églises en Belgique et à l’étranger, Sabine de Coune a marqué de son œuvre plusieurs églises de la région. On lui doit la grande fresque mariale de la chapelle de Honville, la sculpture du « Chemin de Pâques » de l’église de Martelange et la peinture des Myrophores à Sainlez.
Habituée des lieux, elle nous revient avec ses personnages sortis vivants et vrais de l’univers biblique et de l’expérience pascale.
Gaby KRETZ (de Sermersheim – Alsace)
Habitée par une relation forte avec la terre, Gaby Kretz a trouvé dans le modelage le lieu par excellence de sa création. L’air et le feu se chargeant de poursuivre son œuvre dans son atelier alsacien, elle développe sous toutes ses formes la matière humaine comme autant de chercheurs de sens et de beauté.
Au fil de ses réalisations, son travail s’est orienté vers l’intériorité. De l’enveloppe charnelle extérieure, elle a cherché à exprimer le noyau intérieur de l’homme, cet être d'esprit capable de communiquer, de se relier à un monde invisible, spirituel ou religieux.
Après avoir participé à de nombreuses expositions en France et à l’étranger, et souvent dans des églises, c’est donc aux Frênes que nous aurons la joie de découvrir ses œuvres pleines d’humanité.
André MAQUET (de Bercheux),
Peintre de la nature, des fleurs, des villages ardennais avec ses vieilles maisons en hiver, André Maquet s’est orienté ces dernières années vers une peinture alliant matérialité et spiritualité qu’il a pu exprimer lors des précédentes éditions, notamment à travers ses variations sur les psaumes ou ses « Ichtus » (poissons) déclinés à l’infini comme autant de signes à relire pour retendre dans nos vies des toiles d’espérance. Cette année, André, marqué par le récit de la Passion, nous dévoile le visage douloureux de Jésus.
Claudine LEVÊQUE (de Bertogne)
Exploratrice de formes et de couleurs, Claudine Levêque nous emmène sur les routes du sacré.
Qu’elle soit d’air, de pierres, d’arbres, de désert, l’architecture du sacré inspire son travail jusque dans le détail de ces bonhommes qui circulent entre des colonnes, courent, se perdent, regardent, prient, espèrent un meilleur.
L’artiste mélange joyeusement les textures, papier japonais, carton, soie, huile... Tout est couleur et matière dans une joyeuse cacophonie qui transgresse les codes de l'unité de genre.
L'œuvre réjouit et nous questionne sur ce que l'humain dit aujourd’hui de ses tendresses et de ses espérances.
Marie-Louise MERTZ (de Bastogne)
Bien que manifestant un vif intérêt pour le portrait, les rêveries historiques et mythologiques, l'artiste reste fidèle à la terre de Gaume et d'Ardenne, aux fleurs en bouquet de lumière et aux scènes de la vie quotidienne. Avec une prédilection pour les ciels de Ruysdael, elle magnifie les vieilles pierres, les confidences d'une forêt intime, la quiétude du temps passé, du temps retrouvé.
Maîtrisant les différentes techniques – huile, pastel, aquarelle et plume – elle privilégie davantage les thèmes où le dessin domine. Depuis quelques années, elle collabore à l'illustration de divers ouvrages de littérature régionale. La restauration de tableaux, sculptures, bois polychromes et fresques complète son éventail d'activités.
Mais c’’est une tout autre recherche qu’elle présentera à Warnach : passionnée par le Moyen-Âge, Marie-Louise Mertz nous fera découvrir ses enluminures, résultats d’une patience et d’une technique éprouvées.
Marie ROCOUR (de Lahamaide - Tournai)
Fille de l’artiste Jean Rocour (dont les œuvres ont été plusieurs fois présentées à Warnach), Marie Rocour vit avec sa grande famille une vie très simple dans un petit village du Hainaut, à Lahamaide, avec «des poules, une chèvre, des ruches, un verger, un grand potager ». Dès le berceau, elle apprend à voir et à rechercher la beauté. «La beauté des couleurs, des sons, des mots, c’est ce qui m’importe le plus ». Elle a toujours dessiné mais elle s’est vraiment mise à la peinture il y a 4 ans. «C’est devenu si impérieux que je n’ai pu résister ». Elle l’a ressenti comme une «nécessité de se dire et plus encore, de dire la beauté, la vie, la vie intérieure, Dieu. »
Dans une gamme très colorée d’icônes contemporaines, elle fait transpirer ses toiles et ses panneaux d’œuvres apparemment naïves dans lesquelles se disent des bonnes nouvelles et des nazareth.
Nathalie UREEL (de Fauvillers)
Nathalie Ureel nous fera découvrir ses photos de visages et de lumière. « Le regard ne s’empare pas des images, ce sont elles qui s’emparent du regard. Elles inondent la conscience. » (F. Kafka). Photographier signifie écrire avec la lumière. L’artiste s’en imprègne et révèle dès lors dans cette part sacrée la gravité ou la légèreté de la vie.
Renseignements pratiques :
voir « Rendez-vous des Frênes » ci-dessous.